Vous le savez peut-être, je suis une inconditionnelle d’Erika Boyer, une auteure autoéditée découverte il y a un an avec son roman Le langage des fleurs. Aujourd’hui, je vais justement vous parler de son spin off, « Le Chant de l’océan », qui sort ce 21 octobre. Dans l’intervalle, je suis tombée sous le charme de sa plume et j’ai dévoré tous ses romans. Il y a quelques temps, elle m’a accordé sa confiance en me demandant de rejoindre La Constellation de la plume, son comité de lecture et cela m’a beaucoup touchée. C’est donc par ce biais que j’ai pu découvrir ce tout nouvel opus en avant-première. Il est temps pour moi de vous en parler, et c’est un coup de coeur.
Merci à l’auteure Erika Boyer pour cette lecture.
L’histoire
La relation de Stecy et Lucas souffre de leur passé respectif et si leurs sentiments les poussent irrémédiablement l’un vers l’autre, leurs vieux démons continuent de ronger le lien fragile qui les unit.
Sur le papier, leur couple n’a aucun avenir, mais en réalité, leur amour est une évidence et ils sont prêts à tout pour être ensemble.
Face à cet océan qu’ils chérissent tant, celui-là même qui rythme leur vie, ils feront tout leur possible pour être heureux ensemble. Mais cela sera-t-il suffisant ? Pourront-ils vaincre leurs ennemis en sachant que ces derniers se cachent à l’intérieur d’eux-mêmes?
Mon avis
Erika Boyer a une façon unique de manier les mots, une plume douce et poétique qui m’emporte à chaque fois. Lorsque vous lirez ce roman, vous aurez envie de vous arrêter à chaque page pour noter des jolies citations à garder précieusement en mémoire. Mais ce n’est pas sa seule qualité, bien au contraire ! J’ai l’impression que l’auteure mûrit à chaque roman tant ses histoires sont de plus en plus abouties et profondes. Non, « Le Chant de l’océan » n’est pas une simple romance contemporaine à lire pour se délasser, c’est un récit d’une incroyable puissance émotionnelle qui vous submergera comme une vague de cet océan si cher aux héros. Une foule de sujets d’actualité sont abordés et toujours avec brio : la violence conjugale, mais aussi et surtout la dépression, via le personnage de Stecy particulièrement bien exploité.
Chacune des histoires d’Erika témoigne de sa grande sensibilité et de son amour infini de l’humain, et celle-ci ne fait pas exception à la règle. L’auteure nous y conte l’histoire d’amour contrariée de Stecy et Lucas, personnages déjà aperçus dans « Le langage des fleurs ». Nos héros ne sont pas de parfaits jeunes premiers de romance, chacun a un lourd bagage, un poids à porter qu’il traîne comme une casserole, et dans cette histoire d’amour qui se déroule de façon très progressive, ils devront d’abord apprendre à s’en détacher avant de laisser libre cours à leurs sentiments. Stecy en particulier est chaque jour rongée par un mal insidieux qui la tire vers le bas, celui de la dépression, et l’auteure arrive parfaitement à nous faire comprendre et vivre les hauts et bas émotionnels provoqués par cette maladie. Pour ma part, elle m’est heureusement inconnue, je ne sais si je peux me permettre de dire que les personnes concernées se reconnaîtront dans la souffrance de Stecy, mais je l’espère sincèrement tant ce cheminement intérieur a semblé tellement réaliste à mes yeux. Dans les romances, les personnages ont souvent à affronter un obstacle à leur bonheur, mais cette fois, l’obstacle de Stecy n’est autre qu’elle-même et c’est d’autant plus poignant.
Vous l’aurez compris, l’histoire d’amour qui se noue entre eux m’a semblé si sincère et authentique qu’Erika mérite bien le titre de reine de la romance à la française! Chaque personnage a des secrets, qui seront révélés au fur et à mesure de la lecture, avec plus ou moins de dégâts pour nos petits coeurs de lecteurs fragiles. Heureusement, toute la dureté de ce roman est enrobée sous la forme d’une douce romance qui donne envie de croire en l’amour envers et contre tout. L’histoire de Stecy et Lucas n’est pas qu’une histoire de perte et de démons intérieurs, c’est aussi et surtout l’histoire de la reconstruction de deux êtres attachants, une histoire follement romantique qui s’avère finalement très lumineuse et pleine d’espoir. A ce titre, les personnages secondaires ne sont pas en reste. La plupart d’entre eux apportent un rayon de soleil bienvenu dans cet océan parfois sombre, mention spéciale à la petite Hina ! J’ai aussi adoré retrouver d’anciens personnages des romans d’Erika Boyer, que j’avais adoré par le passé : Rose et Ethan de « Le langage des fleurs », bien sûr, mais aussi un clin d’oeil bienvenu à « Pardon »..
En résumé
Avec ses romans, Erika Boyer s’est donnée pour mission de diffuser des messages de tolérance, pour une plus grande compréhension de son prochain, et c’est encore une fois une mission accomplie avec ce dernier opus, qui nous offre un regard réaliste sur la dépression, un mal trop souvent stigmatisé et réduit à une simple déprime passagère. Cette histoire qui aborde avec délicatesse une foule de sujets profonds n’est pas pour autant remplie que de passages tristes, bien au contraire! Dans la contemplation de l’océan, Lucas et Stecy vont panser leurs blessures et l’histoire d’amour qui se noue entre eux m’a semblé tout simplement sublime, pleine d’authenticité.
Pour en savoir plus sur l’auteure :
- Hyacinthe (Tout en nuances #1)
- Sous le même ciel
- Le langage des fleurs
- Pardon
- Interview #3 : Erika Boyer.
Le Chant de l’océan, par Erika Boyer, autoédité, à paraître le 21 octobre 2018, 4 euros en ebook.
Merci à toi d’avoir accepté de rejoindre le comité, de me lire et d’avoir rédigé cette chronique ! Je suis tellement contente que ‘Le chant de l’océan’ ait été un coup de coeur pour toi ♡ Tes mots me touchent énormément, plus que ça même. Il y a tellement de choses gentilles dans ta chronique, j’en suis chamboulée… Un immense merci pour tout ça. J’espère que je ne te décevrai jamais avec mes livres.
P.S. : Je suis contente que tu aies vu le clin d’oeil à ‘Pardon’ !
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Je ne connaissais pas du tout cette auteure mais trouve super de pouvoir soutenir des auto-éditions (4 euros semble un prix si dérisoire par rapport au travail fourni!)… Merci pour cette découverte, je vais me pencher plus avant sur ce roman
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