Le serpent de l’Essex

Reçu dans le cadre de la sélection de juin du Prix des Lecteurs du Livre de Poche, « Le serpent de l’Essex » est un livre vers lequel je ne serais pas forcément allée en librairie. Pourtant, une fois son résumé découvert, cette histoire m’a rendue curieuse. Elle avait en effet tout pour me plaire. Il s’agissait d’un roman historique mettant en scène un personnage de femme forte et en avance sur son temps, comme je les aime. Mon enthousiasme a été douché par la vague d’avis négatifs provenant de mes camarades jurés, qui avaient déjà pu découvrir ce livre et avaient eu beaucoup de mal à l’apprécier. Désireuse de me faire mon propre avis, je me suis lancée dans ce roman. Verdict? Un gros flop..

Merci aux éditions Le Livre de Poche pour cette lecture reçue dans le cadre de la sélection  de juin du Prix des Lecteurs Littérature.

L’histoire

Cora Seaborne, jeune veuve férue de paléontologie, quitte Londres en compagnie de son fils Francis et de sa nourrice Martha pour s’installer à Aldwinter, dans l’Essex, où elle se lie avec le pasteur William Ransome et sa famille. Elle s’intéresse à la rumeur qui met tout le lieu en émoi : le Serpent de l’Essex, monstre marin aux allures de dragon apparu deux siècles plus tôt, aurait-il ressurgi de l’estuaire du Blackwater ? Dans un cadre marqué par une brume traversée d’étranges lumières, Cora Seaborne construit sa liberté.

Mon avis

Ça vous est déjà arrivé d’abandonner un livre? Moi jamais, ou presque! C’est même la première fois depuis le début de mon blog que ça m’arrive. Je fais partie de ces lecteurs obstinés, qui persévèrent envers et contre tout. Même quand un livre ne me plaît pas, je me force à le lire jusqu’à la fin, par respect pour le travail de l’auteur et/ou par curiosité par rapport au dénouement. Mais là, vraiment je n’ai pas pu ! J’ai malheureusement dû reposer ce livre après une centaine de pages à peine.

« Le serpent de l’Essex » m’est tout simplement tombé des mains. C’est un livre dense, exigeant, très « littéraire » (dans le sens de « pompeux »), et cela ne l’a pas fait pour moi. Le vocabulaire trop complexe, les phrases lourdes et ampoulées, le rythme lent (à la centième page, il ne s’était toujours rien passé!) ont eu raison de moi. Je ne ressentais aucune curiosité, je n’avais aucune envie de savoir comment aller se résoudre l’intrigue (si intrigue il y avait..) et ça, c’est très mauvais signe.

Dommage, car je suis convaincue que ce roman, qui renouvelle le genre de la littérature victorienne, aurait pu me plaire si je l’avais lu à un moment différent ! Pour respecter les exigences du prix, j’ai dû le lire durant le mois de juin, juste après mes examens, à un moment où j’avais particulièrement besoin d’une lecture légère et facile. Or c’était tout l’inverse de ce roman! Son style complexe m’a trop rappelé les nombreux classiques que je dois lire (ou subir, pour certains) à un rythme effréné pour les besoins de mon cursus. Ici, avec le début des vacances, j’avais besoin d’une vraie pause et de m’éloigner totalement de ce genre de lectures. Cela peut expliquer pourquoi ce roman et moi ne nous sommes pas rencontrés, mais ce n’est probablement pas la seule raison. En effet, peu sont les jurés du Prix des Lecteurs à l’avoir apprécié. Je n’en déduis pas forcément que ce roman est mauvais, juste que c’est une lecture très complexe et étrange, qui ne plaira probablement pas à tous les publics.

Je ne peux pas dire que je vous déconseille ce roman, car je n’ai pas lu le fin, je ne suis donc pas la mieux placée pour en parler. Néanmoins, il était important pour moi de vous en parler malgré tout, car je désire être totalement transparente avec mes lecteurs. J’ai créé ce blog pour livrer tous mes avis livresques, négatifs comme positifs. N’hésitez pas à réagir, parce que j’adorerais avoir votre avis sur les abandons ! Ça vous arrive souvent ou bien vous êtes comme moi du genre persévérant ? Y a-t-il un livre que tout le monde a aimé et qui vous est tombé des mains? Dites-moi tout !

Le serpent de l’Essex, par Sarah Perry, aux éditions Le Livre de Poche (2019), 8 euros 70.

Un commentaire sur “Le serpent de l’Essex

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  1. Perso, avant je me forçais toujours à finir les livres que je commençais mais finalement, rien ne nous y oblige ! Certains livres ne sont pas fait pour moi, je préfère renoncer plutôt que m’acharner, j’ai encore tant d’autres livres à découvrir !

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